En vue d’atténuer les accidents de la circulation routière et ses conséquences désastreuses, le Commandant du Groupement Motorisé de la Gendarmerie Nationale, le lieutenant Colonel Sitapha TRAORE exhorte les usagers des routes au respect des codes de la route.
La lutte contre les accidents routiers demeure, aujourd’hui, l’une des préoccupations majeures des représentants du CNT, selon le Commandant du groupement Motorisé de la Gendarmerie Nationale. Par ailleurs, En dépit des efforts consenti par l’Agence Nationale de la Sécurité Routière (ANASER Mali) et ses partenaires, dans la sensibilisation des chauffeurs et autres usagers des routes, le constant sur l’évolution des accidents reste toujours alarmant, a-t-il souligné. Cette augmentation du nombre d’accident en résulte du non respect des codes de route, a-t-il expliqué.
A l’en croire, tous ces accidents relèvent de plusieurs facteurs parmi lesquels, il énumère les trois (3) premiers: d’abord, le transport mixte qui consiste à embarquer les personnes avec leurs bagages, plus les animaux dans un même véhicule. Ensuite, la surcharge qui consiste à dépasser la charge normale que le véhicule ne doit pas dépasser. Par exemple quand un bus de 70 places embarque 80 à 100 personnes, les pneus du véhicule ne peuvent pas supporter. Cette charge supplémentaire peut provoque l’éclatement des pneus ou, à moindre erreur ça peut occasionner le renversement du véhicule, a-t-il expliqué. Enfin, l’excès de vitesse demeure la première cause de ces accidents, a-t-il laissé entendre. II rappelle les chauffeurs de respecter les limitations de vitesses dans les agglomérations qui ne doivent pas dépasser les 50 K/h, et dans la rase campagne qui ne doit pas dépasser 80 à 90 Km/h. Puis il les exhorte de rouler en respectant les normes édictées par le code de la route pour sauver la vie des passagers. II a aussi interpeler les passagers qui poussent les chauffeurs à accélérer pour qu’ils arriver vite à leurs destinations, de changer leurs comportement en vue de sauver leurs propres vies et celles des autres.
Ousmane FOFANA
Mali24
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