mai 20, 2024
Bamako,Mali
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Dégradation de  l’état des routes : Le cauchemar des usagers

Eaux stagnantes, voies dégradées par endroit avec la présence  des  crevasses, et des nids-de poule causés  par l’activité humaine  et souvent  par les fortes pluies qui continuent de s’abattre sur Bamako la cité des trois caïmans.

Telle est l’image désolante, cauchemardesque  et surtout le dénominateur commun de  certaines voies de la capitale et des environs qui sont devenues de nos jours sources de problemes.

Le ministère  des Transports  et des Infrastructures  dirigé par Mme Dembélé Madina Sissoko  et ses services d’exécutions des travaux publics ne devraient pas chômer au sortir de l’hivernage 2023 dont la météo annonce encore des pluies  jusqu’à mi-octobre.

En plus d’être inondées, les fortes pluies enregistrées sur  Bamako et environs  depuis le début de l’hivernage ont  contribuées a  accentué la dégradation de nombreuses routes  de Bamako et environ notamment  la voie qui relie  la commune  rurale de Djalakorodji à celle de la commune de  Safo.

Cette  situation décriée aujourd’hui par les usagers de ses différentes voies  devrait constituer de nouveaux chantiers pour les services techniques en charge des routes au Mali en vue de soulager la souffrance des  populations qui empruntent  à la longueur de la journée ces  routes cauchemardesque avec ses cas d’accidents imprévisibles.

 En attendant, entre eaux stagnantes, crevasses, grand trous et autres nid-de-poule, les usagers qui souffrent le martyr sur ces voies impraticables et cauchemardesques qui endommagent nombre de voitures, doivent prendre leur mal en patience.

 A Bamako   plusieurs rues et routes principales bitumées sont cahoteuses ou presque impraticables.

 La pression des voitures et autres cars et gros porteurs sur ces chaussées constamment inondées a causé des nid-de-poule, des crevasses, de grands trous couvrant parfois toute la largeur de la route, par endroits, surtout au niveau des points bas où stagnent des eaux de pluies de plusieurs jours est une situation qui interpelle aujourd’hui les plus hautes autorités du pays.

Une dégradation qui s’accentue de jour en jour, causant du tournis aux usagers et autres automobilistes qui procèdent par des contournements et de grands détours pour se frayer des passages.

Les usagers de la route Banconi Farada- Djalakorodji –Safo  et ceux de la route  de Djoumanzana jusqu’au marché de Nafadji  n’ont cessés d’exprimer leur  ras- le bol face à la situation intenable.

Selon eux pendant l’hivernage c’est le cauchemar,  et pendant  aussi les périodes de vents forts c’est la poussière qui compliquent toute circulation et la  visibilité avec son corolaire des cas d’accidents souvent mortels.

Interrogés par nos soins certains usagers  soulignent que leurs calvaires, c’est aussi des voitures qui tombent régulièrement en panne avec des problèmes au niveau de la suspension des voitures et autres.

 «Apres  la visite technique, on est obligé de dépenser beaucoup d’argent pour la révision complète du moteur. Mais, malheureusement, au sortir du contrôle technique, on retombe en panne, encore  à cause de l’état de délabrement de ces routes. C’est un véritable clavaire que nous vivons » déclare Salif Coulibaly  chauffeur livreur au compte d’un magasin qui emprunte toutes ces routes à la longueur de la journée

A noter qu’aujourd’hui cet état calamiteux des routes est un dénominateur commun à plusieurs quartiers de Bamako Et seules les voies en pavé résistent encore à la furie dévastatrice des eaux de pluie.

Mohamed kanouté

Source : Mali24

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